L’histoire de la Colombie est aussi l’histoire de l’ingérence américaine, dont l’exemple le plus marquant est la création du Panama en 1903, avec pour but la construction du canal qui permettrait à la flotte américaine de transiter facilement entre leur côte Est et leur côte Ouest.
Le Canada est reconnu comme un des États-nations ayant le pire bilan en matière d’émission de gaz à effet de serre par personne. Une distinction peu reluisante puisqu’il s’agit du principal indice utilisé pour documenter l’empreinte humaine perturbatrice du climat.
Le 1er mai 2022, la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) t’invite à une 15 e manifestation anticapitaliste pour la journée des travailleuses et des travailleurs. Étant un collectif allochtone basé à Tio’tia:ke, il est important pour nous de reconnaître les Kanien’kehá:ka, ou Mohawks, et les nations algonquiennes comme gardien·ne·s des terres et des eaux non cédées sur lesquelles nous nous trouvons.
La zone appelée Ada’itsx, mieux connue sous le nom de Fairy Creek, se trouve près de la côte sud-ouest de l’île de Vancouver, à environ deux heures de route de Victoria. Initialement composée du bassin versant du ruisseau du même nom, la zone est venue à recouvrir un ensemble de forêts vierges de la région. Le bassin versant initialement défendu se trouve en territoire Pacheedaht, mais la zone touche maintenant un ensemble de forêts plus grandes, qui touchent notamment le territoire Ditidaht [1].
Les personnes s’opposant à la lutte du peuple Wet’suwet’en ramènent souvent les mêmes opinions, qui ne reflètent pas toujours la réalité. Cet article a pour but de fournir un argumentaire permettant de répondre à ces opinions.
La Banque Royale du Canada (RBC) est à la tête d’un groupe de 27 banques qui avancent les 6,8 milliards nécessaire à la réalisation de Coastal GasLink. Au Canada les banques qui font parti de l’entente sont ATB Financial, la Banque de Montréal, la Banque Scotia, CIBC, la Canadian Western Bank, Exportation et développement Canada, la Banque Nationale et la Toronto Dominion. Bref, tout le secteur bancaire canadien supporte les pipelines.
La lutte pour l’autodétermination du peuple Wetsu’wet’en ne date pas d’hier. En effet, depuis la fin des années 1990, les chef·fe·s héréditaires des peuples Wet’suwet’en et Gitxsan mènent une bataille juridique et politique pour la reconnaissance de leurs droits territoriaux. En 1997, ces deux peuples ont obtenu du système juridique colonial la reconnaissance que leur territoire n’avait jamais été cédé, et que leur système de gouvernance héréditaire n’avait jamais été éteint.
Le printemps 2020 a été le théâtre de l’une des plus importantes mobilisations autochtones depuis la résistance de Kanehsatà : ke en 1990. En effet, l’opposition de la nation Wet’suwet’en au projet Coastal GasLink, qui se construit actuellement sur leur territoire, a inspiré de nombreuses autres communautés, autochtones et allochtones, à mener des actions directes à travers le Canada, bloquant par le fait même le réseau ferroviaire national, véritable colonne vertébrale du capitalisme colonial canadien.
Une autre grosse manif pour le climat, pourquoi faire ?
C'est sûr que ça serait bien qu'il y ait autant de monde qu'en 2019, mais au final, même Greta a pas pu faire changer les politiques de nos gouvernements. Bon, ok, ça tombe quelques jours après les élections, donc on peut espérer que ça mette un peu de pression sur les éluEs … Sauf que nous on sait que ça ne changera rien : Peu importe qui sera au pouvoir après les élections, rien de significatif ne sera fait, rien de significatif n'a jamais été fait au soit-disant Canada. Depuis le début de la colonisation, on vole, on exploite et on détruit le territoire sur lequel on se trouve, celui qui, ironiquement, assure notre survie.
Les ateliers se tiendront un samedi sur deux, a partir de la mi-juillet, à 19h dans la cour du DIRA (2035 Saint-Laurent): 17 juillet : Historique du rôle des infrastructures de transport et de communication dans le projet capitaliste colonial québécois 31 juillet : Réaménagement du territoire en cours et à venir : la stratégie maritime du Québec 14 aout : Résistances à la réorganisation urbaine, stratégies et pratiques
La pandémie que nous traversons nous précarise tou·te·s et met en évidence des injustices graves. La relance souhaitée par les dirigeant.e.s est une relance qui ne s’adresse pas à nous. Elle ne s’adresse pas aux artistes et autres personnes qui ne génèrent pas assez de profit pour mériter d’exister. Elle ne s’adresse pas aux les travailleur.euses du sexe, dont l’existence même est criminalisée. Cette relance ignore les personnes en situation de handicap, les marginalisé·e·s, celleux avec des problèmes de santé mentale. La relance dont ils parlent, elle est pour les pétrolières, pour les Bombardiers, pour les tizami·e·s comme Guzzo, mais elle n’est pas pour nous. Laisser les gouvernements nous sauver de la crise qu’ils ont eux et elles même créées à travers les coupures en santé, à travers leurs vies de « snowbirds », serait accepter la mort. Ce que nous devons relancer, ce n’est pas l’économie, mais les luttes pour nos droits et la fin de l’exploitation capitaliste.
Ce texte est originellement paru en anglais
L’écofascisme est une idéologie qui fusionne le néo-fascisme et l’écologisme. Les écofascistes partagent plusieurs des mêmes préoccupations qu’ont les environnementalistes de la gauche radicale, c’est-à-dire la protection de la Terre et des animaux face à la destruction écologique résultant du capitalisme. La différence entre les deux positions, bien sûr, c’est que les écofascistes visent à atteindre ces objectifs en utilisant des tactiques basées sur des principes provenant du racisme et de la suprématie blanche.
L’intersectionnalité est désormais mentionnée à peu près partout dans la littérature en science sociale. Ledit concept illustre généralement une relation d’interdépendance entre des situations génériques et comment différents systèmes d’oppressions peuvent s’imbriquer. Au contraire, par l’histoire du concept, l’intersectionnalité montre plutôt qu’il s’agit d’un outil analytique développé explicitement afin de trouver une manière d’arrimer les critiques du capitalisme, du patriarcat et du racisme au sein d’un ensemble compréhensible. C’est pourquoi une telle critique est si importante pour la lutte environnementale.
Les personnes racisées sont victimes de nombreuses discriminations. Par exemple, le revenu moyen des personnes rapportées comme minorités visibles dans le recensement de 2016 est de 30% inférieur à celui des personnes blanches. D’autres manifestations incluent le fait que les usines polluantes et les dépotoirs se retrouvent fréquemment sur des territoires regroupant des populations racisées et autochtones. On pourrait penser que le développement capitaliste préfère simplement les territoires habités par des personnes plus pauvres, mais la richesse n’explique pas tout. La réalité est que le développement capitaliste sert souvent de prétexte pour des politiques racistes. [1]