Base d'unité



Nos principes de bases

La CLAC est un collectif anti-autoritaire réuni sur la base de la lutte contre toutes les oppressions et dominations. En plus de ses positions anticapitalistes et anti-impérialistes l’organisation rejette ainsi, de façon non-exhaustive, le patriarcat, le racisme, le colonialisme, l’homophobie et la transphobie.

De façon pratique nous choisissons l’action directe et le respect de la diversité des tactiques dans nos combats. Ceci signifie notamment que nous ne condamnons pas les attaques contre la propriété privée des riches, des patrons et de l’État et contre ceux qui les protègent. Nous pensons que des formes d’action multiples et variées rendent nos luttes plus fortes. De même, nous rejetons les partis politiques de toutes tendances et plaçons nos espoirs dans l’action autonome des opprimé.e.s. Nous pensons que le soutien aux mouvements sociaux et le renforcement de leur autonomie est la meilleure voie à suivre pour l’émancipation dans une perspective révolutionnaire.

Notre fonctionnement

Plusieurs cultures politiques coexistent au sein de la CLAC sans que l’organisation ne revendique son appartenance à une seule d’entre elles. Nous rejetons le sectarisme et préférons favoriser l’action des militant.es révolutionnaires qui se retrouvent dans nos principes de base. Pour préserver ce fonctionnement nous privilégions les prises de décision par consensus plutôt que le vote afin de favoriser l’écoute et le dialogue au sein du groupe. Loin de ralentir nos prises de décisions cette méthode renforce notre unité et l’efficacité de notre action politique.

Les comités action

Pour favoriser l’activité de ses membres et l’accueil de nouvelles personnes, le groupe s’est structuré à travers une série de comités. Une partie de la structure s’organise sur la base de comités action fonctionnant par projets. Ces derniers disparaissent une fois leurs objectifs remplis. Ce fonctionnement par projet permet de concentrer les efforts des personnes sur les sujets qui les intéressent le plus, tout en bénéficiant du soutien amical des autres camarades au besoin. Ces structures sont une porte d’entrée pour les personnes intéressées à joindre le collectif.

Parmi ces comités qui reviennent fréquemment, on peut par exemple citer le comité 1er mai. La CLAC organise en effet chaque année la manifestation anticapitaliste à cette date. Un comité action est donc créé pour l’occasion avec les personnes intéressées. Ce dernier se charge ainsi des détails de la propagande (affiche, collants, bannières, etc) et de l’organisation concrète (réunions avec d’autres groupes, coordination, etc).

Les comités permanents

Les comités permanents sont la deuxième catégorie de comités et servent d’armature administrative au collectif. Pour des raisons de sécurité ceux-ci ne sont pas accessibles aux nouvelles personnes. Ces dernières pourront cependant y participer, si elles le souhaitent, une fois le processus d’intégration achevé. Dans cette catégorie, le comité suivi sert de plateforme de coordination et de lieu de prise de décision pour ce qui concerne l’ensemble du collectif.

On trouve dans cette catégorie quatre comités. Le comité finance se charge de la gestion des revenus et des dépenses du groupe. Le comité accueil aide à l’intégration et à l’orientation des nouvelles personnes dans l’organisation. Le comité communication s’occupe de la gestion du site web et des courriels. Le comité de soutien assure quant à lui la liaison avec d’autres groupes et collectifs.

Enfin, des rencontres de suivi servent à administrer les affaires courantes de la CLAC et à coordonner les activités des différents comités. Toustes les membres actifves des comités de la CLAC sont invité-es à participer aux réunions de suivi.



Ancienne base d'unité:

Depuis ses origines, la CLAC opère selon un mode de fonctionnement anti-autoritaire. La CLAC fut d'abord fondée sur la base des principes de l’Action mondiale des peuples (AMP); une coordination mondiale de mouvements sociaux radicaux découlant de l'insurrection Zapatiste de janvier 1994 et de rencontres subséquentes d'abord au Chiapas, puis ailleurs dans le monde. Elle a été conçue comme un espace de convergence et de coordination pour la gauche anticapitaliste radicale. Le vote individuel constitue la base décisionnelle de la CLAC, mais nous recherchons activement l’appui et la participation des groupes de base à nos campagnes et mobilisations, en fonction d'un respect pour la diversité des tactiques.

La CLAC a le mandat de porter le discours anticapitaliste par l’organisation de campagnes et de manifestations, dont celle du 1er mai anticapitaliste chaque année.

Principes de base (ancienne formulation)

1. Un rejet très clair du féodalisme, du capitalisme, et de l'impérialisme, ainsi que de tous les accords commerciaux, institutions et gouvernements promoteurs d'une mondialisation destructrice.

2. Un rejet très clair de toutes formes et systèmes de domination et de discrimination dont (et de manière non exhaustive) le patriarcat, le racisme et le fondamentalisme religieux de toutes croyances. Nous reconnaissons la dignité entière de tous les êtres humains.

3. Une attitude de confrontation, puisque nous ne pensons pas que le " lobbying " puisse avoir un impact majeur sur des organisations à tel point partiales et antidémocratiques, pour lesquelles le capital transnational est le seul facteur réel déterminant leur politique.

4. Un appel à l'action directe et à la désobéissance civile, au soutien aux luttes des mouvements sociaux, mettant en avant des formes de résistance qui maximisent le respect pour la vie et pour les droits des peuples opprimés, ainsi qu'à la construction d'alternatives locales au capitalisme mondial.

5. Une philosophie organisationnelle fondée sur la décentralisation et l'autonomie.