Appel pour un contingent anticapitaliste dans la manifestation du 1er avril

Dans le cadre de la manifestation du 1er avril contre la hausse des tarifs dans les services sociaux, le RAGE appelle à la formation d'un contingent anticapitaliste pour lier la lutte locale contre l'offensive néolibérale à la lutte globale contre le capitalisme et contre le G20.

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Contre la hausse des tarifs dans les services sociaux
Contre le capitalisme

Rendez-vous à 12h00 au Carré Berri (Coin Berri et Ste-Catherine)
Le contingent anticapitaliste partira vers la manifestation avec les étudiant-e-s de l'UQAM et du Vieux-Montréal.

Avec l’approche du budget provincial, tout est mis en place pour préparer la population à une attaque majeure contre nos acquis sociaux. Hausse des tarifs d’électricité et des frais de scolarité, ticket modérateur dans les hôpitaux, hausse des tarifs de garderie, coupures dans les services et gel salarial pour les employés de la fonction publique, (enseignant-e-s, personnel hospitalier, etc.) le gouvernement Charest s’apprête à faire la plus grande offensive néolibérale depuis la lutte au déficit zéro en 1995. Économistes, éditorialistes de droite, think tanks néolibéraux et lucides nous martèlent leurs messages comme quoi l’État québécois est devant un gouffre financier, et que seule une compression majeure permettra d’éviter la déroute. Cette nouvelle crise de la dette est factice et fabriquée de toutes pièces afin de légitimer une nouvelle offensive néolibérale. L’épouvantail de la dette publique est un prétexte qui camoufle des politiques ne profitant qu’aux riches.

Le cas québécois n’est pas unique. Ainsi, partout dans le monde, la classe capitaliste ressent le besoin et l’opportunité, ouverte par la crise économique, de s’attaquer aux entraves que posent les services sociaux à la maximisation de leurs profits. Le spectre de la crise est passé, la socialisation des pertes a été acceptée par la population, les grands sommets reviennent maintenant à la charge : c’est la privatisation des profits qui est à l’ordre du jour. Devant cette offensive, la résistance est nécessaire. Ce n’est pas à la population de payer pour les dérives du capitalisme mondialisé et de sa classe dominante. La contradiction du système est flagrante et nous sommes plus que légitimes de nous y opposer.

S'organiser sur des bases anticapitalistes

Tout comme en Grèce et en Islande, il est temps pour nous au Québec, de mettre à jour l’imposture de la hausse des tarifs et y opposer des débrayages massifs et solidaires des différents secteurs de la société. D’ailleurs, une manifestation organisée par la Coalition contre la hausse des tarifs se tiendra le 1er avril au square Philips à 13h. Ce sera l’occasion de nous opposer non seulement à cette offensive néolibérale, mais également au système capitaliste en tant que tel. Voilà pourquoi nous vous appelons à rejoindre le contingent anticapitaliste à 12h00 au Carré Berri (coin Berri et Ste-Catherine).

Mais, il faut aussi lutter directement contre le système mondial qui sous-tend toutes ces politiques capitalistes. Ainsi, les 25, 25 et 27 juin prochains, le G20 siégera au centre-ville de Toronto. Là-bas, c’est à nous de prendre les rues de Toronto et d’envoyer un message clair : le capitalisme a assez duré, il est temps de se révolter.

Résister, c'est exister.
Nos vies valent plus que leurs profits!

Un appel du Regroupement Anti G20 Étudiant (RAGE)

Pour plus d'informations :
www.rage2010.net
contreleg20 (at) gmail.com

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