Une autre grosse manif pour le climat, pourquoi faire ?
C'est sûr que ça serait bien qu'il y ait autant de monde qu'en 2019, mais au final, même Greta a pas pu faire changer les politiques de nos gouvernements. Bon, ok, ça tombe quelques jours après les élections, donc on peut espérer que ça mette un peu de pression sur les éluEs … Sauf que nous on sait que ça ne changera rien : Peu importe qui sera au pouvoir après les élections, rien de significatif ne sera fait, rien de significatif n'a jamais été fait au soit-disant Canada. Depuis le début de la colonisation, on vole, on exploite et on détruit le territoire sur lequel on se trouve, celui qui, ironiquement, assure notre survie.
La lutte contre les changements climatiques doit déborder de son lit. Elle doit aussi combattre le système de frontières qui valorise certaines vies plus que d'autres. Elle doit renverser le capitalisme qui cherche toujours à produire plus. Elle doit combattre la construction de la prison pour migrantEs à Laval dans laquelle des enfants grandissent derrière des barreaux. Elle doit se battre contre l'impérialisme qui permet que les pays du sud produisent pour une bouchée de pain les biens que nous consommons. Elle doit combattre la suprématie blanche, qu'elle prenne la forme de milices néo-fascistes, de chroniqueurs conservateurs ou de gouvernements coloniaux se déclarant souverains de territoires autochtones non-cédés. Elle doit combattre ceux et celles qui bénéficient de l'empoisonnement des terres et de l'exploitation de nos frères et sœurs.
Appel à un contingent anticapitaliste lors du rassemblement organisé par la Coalition Solidarité Montérégie pour les services publics et les programmes sociaux et l'Assemblée de mobilisation citoyenne pour les centres de la petite enfance (AMC-CPE), devant le forum des "idées" du PLQ.
Date et heure : Vendredi 23 septembre, 18h30
Rendez-vous du contingent : collège Champlain, 900 Riverside, à quelques minutes à pied du métro Longueuil
Appel à un contingent anticapitaliste dans la manifestation unitaire contre l'austérité et pour une meilleure redistribution de la richesse, organisée par la Coalition Main rouge
28 novembre 13h
Rendez-vous du contingent : au coin des rues Villeray et St-Laurent – Parc Jarry
Une coalition d'organismes communautaires et syndicaux organise un ''rassemblement unitaire contre les politiques conservatrices et néo-libérales'' devant Radio-Canada lors du débat des chefs des partis politiques fédéraux ce jeudi 24 septembre.
La CLAC Montréal appel à mobiliser pour cette occasion et à tenir un contingent anticapitaliste. C'est donc un rendez-vous à rejoindre la bannière de la CLAC à 18h30 au coin des rues René-Lévesque et Panet.
La CLAC-MTL
Parce que les coupures dans les programmes sociaux, la privatisation et la tarification des services publics n'ont rien de nouveau;
parce que « politiques d'austérité », c'est juste une autre expression pour « politiques néolibérales »;
parce que de tout temps, les pauvres ont payé pour les riches;
parce que l'exploitation des travailleurs et travailleuses, des ressources naturelles et la destruction de l'environnement se sont toujours faits au nom du profit à tout prix;
parce que l'histoire d'horreur, c'est aussi celle de plus de 500 ans de colonialisme et d'impérialisme;
parce que le problème c'est pas l'austérité, c'est le capitalisme!
La CLAC appelle à la formation d'un contingent anticapitaliste lors de la manifestation «L'austérité, une histoire d'horreur» (www.nonauxhausses.org), le 31 octobre prochain à 11h (coin McGill College et Maisonneuve).
La rage des oppriméEs finira par triompher!
www.clac-montreal.net – info@clac-montreal.net
Travailleurs et travailleuses, syndiquéEs ou non, chômeurs et chômeuses, précaires, étudiants et étudiantes, immigrantes et immigrants, nous sommes tous et toutes concernéEs par la réforme de l’assurance-chômage. Cette plus récente attaque s’inscrit dans le programme d’austérité mis de l’avant par nos gouvernements pour faire reculer nos droits sociaux, des droits, faut-il le rappeler, obtenus de haute lutte tout au long de l'histoire de la classe ouvrière.
Bien que nous déplorions toute forme de concertation avec l’État et de collaboration avec la police, tout particulièrement dans le contexte actuel de répression des libertés politiques (cf. le règlement municipal P-6), ce contingent anticapitaliste revêt un caractère familial et se veut solidaire de l’appel syndical à manifester contre la réforme de l’assurance-chômage.
La solidarité de classe est primordiale entre l’ensemble des travailleurs et travailleuses, car nous subissons tous et toutes, à divers degrés, les politiques rétrogrades qui ne servent qu’à concentrer toujours plus la richesse dans les mains de quelques crosseurs cupides. Nous sommes indignéEs par les inégalités sociales qui appauvrissent et excluent chaque jour un nombre grandissant de personnes. La solidarité de classe doit aussi, peut-être surtout, s’exprimer envers les personnes les plus exploitées et marginalisées de notre société, telles que les mères monoparentales cumulant les jobs a temps partiel, les Autochtones, les étudiantes et étudiants endettéEs, les sans-statut et travailleurs et travailleuses migrantEs, les assistéEs sociaux, les personnes en situation d’itinérance, etc.
Il n’y a qu’ensemble dans la lutte que nous pourrons résister efficacement aux attaques des élites politiques et économiques et freiner le recul social. Mais, selon nous, il est tout autant essentiel de s’attaquer aux fondements mêmes du système capitaliste, car c’est lui qui génère les inégalités. Pour justifier l’exploitation et l’injustice, les élites ont toujours opéré sur le mode du mensonge, de la corruption, de la manipulation et de la violence systémique. La collusion, le copinage et les magouilles de toutes sortes ne sont pas l’exception : se sont les règles élémentaires du jeu capitaliste.
C’est pourquoi le 1er mai prochain, la CLAC vous invite à cette maison de passe (-moi du cash !) qu’est le club privé 357C, ce repaire de crosseurs qui représente fidèlement la « culture » du secret et le chevauchement de la classe possédante, de la classe politique et du crime organisé. Nous n'avons aucune raison de tolérer ce genre de collusion et nous avons toutes les raisons de nous révolter.