Comme vous le savez probablement, plusieurs des recours collectifs pour les arrestations de masse survenues entre 2012 et 2015 ont donné lieu à une entente avec la ville de Montréal, où 6 millions de dollars ont été versé aux arrêté·e·s. Et comme (par hasard) on est dans beaucoup de ces recours collectifs, on sait que les chèques ont commencé à être envoyés.
Après plus d'une décennie de lutte, des personnes arrêté·e·s lors de 16 manifestations qui se sont soldées par des arrestations de masses entre 2011 et 2015 ont finalement obtenu gain de cause face à la ville de Montréal et au SPVM en signant une entente hors-court pour obtenir dédommagement pour les tords subis.
Le Comité d'autodéfense juridique de la Convergence des luttes anticapitalistes relance son Fonds d'autodéfense juridique, qui vise à supporter les personnes qui sont victimes de la répression policière ou juridique pour des gestes présumés commis dans le cadre d'actions individuelles ou collectives ayant une portée anticapitaliste, féministe, anticoloniale ou antiraciste.
Avez-vous été arrêtéE lors du G20 à Toronto en juin 2010 ?
Si oui, vous pourriez avoir droit à une compensation financière parce que le recours collectif intenté par certainEs arrêtéEs à été gagné. Pour plus d'information sur le recours collectif : https://www.g-20classactionsettlement.ca/fr/accueil
Le numéro de soutien légal pour la manifestation du 1er mai 2018 est le 438-308-7021.
Les avocates de garde peuvent être contactées aux numéros suivants (arrestation seulement) :
La manifestation du 1er mai aura lieu à 18:00 au parc Lafontaine, Coin Amherst et Sherbrooke.
Si vous êtes arrêtéE lors de la manifestation du 1er mai 2017, le comité de soutien et d'autodéfense juridique de la CLAC vous invite à :
Pour la semaine contre les prisons qui aura lieu au début d'août de cette année, le comité autodéfense de la CLAC monte un zine d'information sur les prisons. L'objectif du zine est de fournir des informations pratiques pour les personnes nouvellement incarcéréEs et leurs proches, ainsi que de laisser la parole aux personnes qui ont fait un séjour en prison. La répression violente du printemps 2015 a été accompagnée de multiples incarcérations. Plusieurs militantEs désirent donc savoir à quoi s'attendre lorsque l'on fait face à une peine d'emprisonnement, à la détention en attente d’un procès, ou bien lorsqu'unE proche ou amiE se retrouve incarcérée. Que faut-il savoir ? Que faut-il amener ? Comment se préparer ? Qu'est-il possible de faire en prison ? Qu'est-il possible de faire pour aider unE prisonnièrE ? Comment montrer sa solidarité envers les personnes incarcéréEs ?
>> Pour faire un don au Fonds de soutien de nos camarades, cliquez ici.
>> Pour leur écrire directement, cliquez ici.
Dans la nuit du 5 janvier dernier, Carlos, un camarade du Mexique, ainsi qu’Amélie et Fallon, deux camarades du Canada, ont été arrêté-es dans la ville de Mexico en lien avec une attaque au cocktail Molotov sur le secrétariat des Communication et des Transports et sur un concessionnaire Nissan. Depuis cette date, tous trois sont détenus et leurs communications avec quiconque, incluant leur avocat, sont limitées. Amélie et Fallon ont également été visitées par les services consulaires canadiens. Faisant face à des accusations de destruction de propriété, il et elles pourraient bientôt faire face à des accusations supplémentaires de sabotage, de crime organisé et de terrorisme. Si ces accusations sont bel et bien déposées, la libération sous caution sera impossible et la déportation pour les deux camarades canadiennes, très peu probable. Tous trois risquent plutôt d’être détenu-es jusqu’à leur procès sans possibilité de libération. En raison des possibilités d’accusations régies par la loi anti-terroriste, les services de renseignements mexicains peuvent prolongés de 48 heures la durée de détention sans que les accusations ne soient finalisées. Cette prolongation a déjà été accordée, et peut être renouvelée à plusieurs reprises.
Ces accusations arrivent à la suite d’une intense répression de l’État mexicain à l'endroit des anarchistes, notamment par des attaques répétées contre des manifestations et par la torture de camarades arrêté-es, dont le cas de torture et de déportation de Gustavo Rodriguez et l’interdiction d’entrée d’Alfredo Bonanno. L’État tente à présent de monter un récit, celui d’étrangers qui viendraient au Mexique pour y provoquer des perturbations, ignorant et gommant de cette manière une riche histoire de lutte anarchiste contre l’État dans ce pays. Dans les dernières années, la lutte anarchiste insurrectionnelle s’est intensifiée dans la ville de Mexico. Les attaques à la bombe incendiaire sur des banques et des églises, parmi d’autres institutions de domination, se sont produites fréquemment, et la solidarité avec les anarchistes insurrectionnel-les du Mexique et d’ailleurs a été au centre de ces différentes actions. Nous devons reconnaître que la répression et la pénalisation auxquelles font face nos camarades survient dans ce contexte particulier.
Indépendamment de la culpabilité ou de l’innocence de ces camarades, nous tenons à exprimer notre solidarité, notre complicité et un puissant désir de voir ces attaques contre l’État et le capital se multiplier. En vérité, les canadiennes causant présentement le plus de perturbations au Mexique sont les entreprises minières et les technologies militaires, celles-là même qui exploitent les terres autochtones au Canada et ailleurs dans le monde. Étant donné que l’exploitation capitaliste et la misère n’ont pas de frontières, la lutte contre le capitalisme et l’appareil d’État ne doit pas s’arrêter aux frontières nationales. Notre force réside simultanément dans notre capacité à reconnaître les similitudes dans nos luttes respectives pour qu’elles puissent se propager et dans notre capacité à agir en solidarité pour que puissent se poursuivre les luttes de nos camarades incarcéré-es.
Nous rédigeons ce communiqué afin d’exprimer notre profonde solidarité et notre amour à nos ami-es et camarades Carlos, Amélie et Fallon. Bien que nous rédigions ceci dans un contexte différent, il est essentiel que notre solidarité porte également sur la lutte dans laquelle s’est inscrit cette action. Nos ami-es et camarades qui font face à des accusations font présentement l’expérience de l’intensité de la répression. Notre solidarité doit répondre à cette intensité par un respect pour la position dans laquelle il et elles se trouvent, de l’admiration pour leur force et une poursuite de la lutte au Canada, au Mexique et ailleurs.
Amour et liberté pour les trois camarades du 5e*,
Prisonniers et prisonnières dans la rue,
Pour la liberté et l’anarchie,
-- Des ami-es en lutte
Pour faire un don aux efforts de défense de nos camarades détenues au Mexique, veuillez émettre un chèque à l'ordre de: Convergence des luttes anticapitalistes
Veuillez indiquer "Mexique" dans la ligne de mémo. Et l'envoyer à l'adresse suivante : CLAC-Montréal c/o QPIRG Concordia 1455 de Maisonneuve O Montréal, Quebec H3G 1M8 Pour faire un don en argent comptant, vous pouvez visiter les bureaux du GRIP-CONCORDIA (1500 de Maisonneuve O., Montréal, suite 204) et donner l'argent directement à un membre du personnel, entre midi et 18h, du lundi au jeudi. Vous pouvez également faire un don en ligne. |
Pour écrire à Fallon et Amélie:
Pour écrire à Carlos:
Directions, accessibilité, et plus à: www.epoquemtl.org
Soiree speciale “anarcho-punk”:
Voici certaines des bonnes choses que vous trouverez en venant a La Belle Époque ce soir-la:
Le vernissage d'une exposition de photos. Laissez-vous doucement plonger dans l'univers des concerts punk et des squats, un univers composé d'émotions, de gens et de lieux excitants.
La sortie d'un zine collectif réalisé par de bizarres, mais adorables personnes de Montréal. Elles vous parleront dans ces pages d'anarchisme, de santé mentale, de musique et d'idées punks, de tatouages, de la vie, et de quelques autres choses. Une certaine quantité de copies du zine sera disponible sur place. Pas de problème.
Une projection de film: venez passer du bon temps où simplement vous relaxer en regardant The Day the Country Died, un documentaire (Angleterre, 2007, 90 minutes) sur l'anarcho-punk, et plus précisément sur la scène anarcho-punk anglaise des années 80. L'amour du punk, la politique radicale, les idées et démarches DIY, tous cela sera au rendez-vous.
À manger! On fera en sorte de bien prendre soin de vos petits ventres, en vous préparant avec amour et tendresse de la bonne bouffe vegan.
C'est une soirée de soutien politique : tous l'argent récolté avec la bouffe et les photos vendues (oui, il sera possible d'acheter des photos de l'expo, pour la modique somme de pas cher) ira aux personnes arrêtées lors de la manifestation anticapitaliste du 1er mai 2012, par le biais de la CLAC, pour les aider a s'en sortir avec toute la merde judiciaire qu'elles doivent affronter.
Donc, amenez votre alcool, votre sourire, votre curiosité ou votre amour pour le punk et la politique radicale, votre enthousiasme, votre humeur joyeuse ou triste (on accepte les deux, pas de soucis), et tout ce qui vous parait nécessaire pour passer un bon moment. Et en retour, nous verseront du vin, du fun, et de l'amitié dans vos gorges et, bien sûr, dans vos cœurs.
Le Fonds de défense légale du G20 (Québec) a été fondé par les assemblées de la CLAC 2010 (Convergence des luttes anticapitalistes) et du RAG20 (Regroupement des arrêtéEs du G20) en 2010, suite aux arrestations de masse qui ont eu lieu à Toronto durant les manifestations contre le G20. Le fonds de défense avait pour but de s'assurer que toutes les personnes du Québec qui faisaient face à des accusations criminelles relatives au G20 à Toronto aient accès à une défense juridique. Pour plus d'informations à propos du Fonds de défense juridique de la CLAC : http://www.clac-montreal.net/soutien_juridique Pour plus d'informations à propos du fonds post-G20 : http://www.clac-montreal.net/fonds_G20 À la demande du Comité de soutien et autodéfense juridique de la CLAC, et après avoir consulté Je Donne à Nous (http://jedonneanous.org) et CLASSE Légal, le Fonds de défense du G20 (Québec) a décidé d'élargir son mandat pour inclure des dépenses non-juridiques relatives aux arrestations qui ont eu lieu dans le contexte du mouvement populaire en solidarité avec la grève étudiante et lors de manifestations organisées par la CLAC. Le nom du Fonds de défense légale du G20 (Québec) changera de nom pour Fonds de défense juridique de la CLAC. Le Fonds de défense juridique de la CLAC suivra les nouvelles règles établies par le comité de soutien et autodéfense juridique de la CLAC, après consultation avec Je donne à nous et CLASSE Légal, en août 2012. Selon ces règles, le Fonds de défense juridique de la CLAC continuera à soutenir les arrêtés du G20 toujours en procès. Le Fonds de défense juridique de la CLAC continuera d'être géré par un groupe de personnes redevable aux assemblées générales de la CLAC. Les gestionnaires du fonds avaient originalement été ratifiéEs par la CLAC 2010 et le RAG20, en 2010. Pour contacter le fonds : defense@clac-montreal.net |
Le défendant Jaggi Singh demandera que TOUTES ses conditions de libération soient levées, y compris l'interdiction de manifester
Quand: MARDI LE 30 NOVEMBRE, à partir de 10h
Où: Cour supérieure de l’Ontario, au 361 University Avenue
(entre Dundas & Queen à Toronto)
[Pour savoir le numéro de la salle de cour, cherchez le nom “Singh, Jaggi” sur le rôle d’auditions.]
Contribuez au Fonds de défense légale des accuséEs du G20 au Québec!
Notre solidarité vaincra leur répression!
5000 x 5$ : Une campagne pour ramasser 25,000$ pour le Fonds de défense légale du G20 du Québec, 5$ à la fois.
[Vous pouvez faire une contribution dans l’une de nos dix « boîtes noires » à Montréal; voir la liste des lieux plus bas.]