Urban struggles & gentrification / Luttes urbaines et gentrification

Une crise

Nous avons serré les dents. Nous avons remis l'argent gagné à la sueur de nos fronts et pour lequel nous avons vu nos corps se dégrader sous prétexte que nous pouvions encore « vivre » malgré tout. Mais la cupidité des propriétaires est sans limite. Ils ont vu les profits que d'autres propriétaires peuvent tirer des locataires dans des villes comme Toronto. Depuis, ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour nous rendre la vie insupportable au nom du profit.

On le sait, les autos, ça pue, ça pollue et ça tue. Nos villes seraient beaucoup moins polluantes si les autos étaient remplacées par un système de transport public gratuit et efficace, de même que des encouragements pour le transport actif. Ce texte se veut un bref tour d’horizon de ce que ça représente pour les pas si riches.

Le sous-investissement chronique volontaire dans le transport en commun a créé une opportunité économique: il devient possible de mettre en place un système de transport qui vise à faire des profits, en parallèle d’un système de transport à but non lucratif, la STM.1 En effet, la CDPQ a mis en place un modèle particulier pour le REM, regroupant des investissement provinciaux, fédéraux et de la CDPQ-Infra. À cela s’ajoute une redevance sur les constructions périphériques au projet.