« Ce n’est pas seulement l’austérité qu’il faut combattre;
c’est le capitalisme qu’il faut abattre »
Montréal, le 1er mai 2015 -- Aujourd’hui, partout dans le monde, la classe ouvrière et les classes opprimées sont descendues dans la rue pour célébrer le 125e anniversaire de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses.
Le premier mai, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses, une série d’actions de perturbation économiques se succèderont partout au Québec pour contester les mesures d’austérité imposées par l’État.
Les actions de la journée culmineront en soirée à Montréal lors de la 8e manifestation autonome de la Convergence des luttes anticapitalistes, dans l’épicentre économique de la métropole.
Soyons clair : le but de la manifestation sera de perturber autant que possible les activités commerciales habituelles de ce secteur de la ville. Cette manifestation vise à déranger l'ordre établi, car c’est le but de toute manifestation digne de ce nom. Pour nous, une manifestation est la représentation du potentiel révolutionnaire des classes exploitéEs et oppriméEs, comme l’insurrection en est l’explosion localisée, et la grève générale illimitée le déploiement à grande échelle.
Nous ne communiquerons pas notre itinéraire à l’avance. Pour tout dire, aucun itinéraire ne sera déterminé à l’avance. Nous ne demanderons pas la permission aux maires, ni aux ministres, ni aux chefs de police. Nous ne dirons pas s’il vous plaît, ni merci. Nous ne demanderons pas pardon.
La seule chose qui nous reste à dire aux crapules capitalistes et aux milices violentes qui les défendent ici comme ailleurs, c’est « Ya basta ». Nous ne collaborerons plus.
Depuis 2008, des coalitions ont organisé des manifestations autonomes du 1er mai, et depuis 2010, c'est la CLAC qui coordonne l'organisation d'un 1er mai anticapitaliste. Nous ferons ici un bref survol des raisons stratégiques originelles qui ont mené à un 1er mai autonome1, des raisons pour lesquelles, selon nous, une telle manifestation doit être organisée malgré la répression et, finalement, des avantages de s’intégrer à la manifestation syndicale.
Venez prendre la parole et venez nous parler de la mobilisation prévu dans vos secteurs d'activités le 1er mai!
Ceci est un appel à tous et toutes, syndicats, travailleurs et travailleuses, étudiants et étudiantes, groupes communautaires et autres sympathisant.es à la cause de la journée de perturbation et de grève générale du 1er mai. L'objectif de cet événement vise à créer un espace de discussion ouvert pour motiver, se mettre en lien, se tenir aux faits et donner des idées aux gens qui ne savent pas trop comment faire le 1er mai 2015.
Faisons du 1er mai un moment historique pour le Québec et le début d'un grand mouvement de contestation.
On lâche rien !
Ouverture des portes 18h00
Début de l'assemblée 18h30
Depuis de nombreuses années, on nous dit qu’il faut se serrer la ceinture, que le gouvernement doit sauver l’économie, qu’il faut rembourser la sacro-sainte dette et qu’il nous faut absolument prendre des mesures d’austérité. Durant ce temps, c’est dans nos conditions de vie qu’ils ont coupé. Alors que les grandes entreprises et les plus riches de notre société ne cessent d’augmenter leurs profits, nous, au bas de la pyramide sociale, on a de la difficulté à joindre les deux bouts.
Parmi les nombreuses conversations téléphoniques des boss de la FTQ obtenues par écoute électronique qui ont été présentées à la commission Charbonneau, se trouve cet échange croustillant capté le 1er mai 2009 entre Michel Arsenault et un de ses acolytes, Gilles Audette :