Montréal, le 23 avril 2015 -
Insoumise, insoumis, salut à toi.
Le premier mai, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses, une série d’actions de perturbation économiques se succèderont partout au Québec pour contester les mesures d’austérité imposées par l’État.
Les actions de la journée culmineront en soirée à Montréal lors de la 8e manifestation autonome de la Convergence des luttes anticapitalistes, dans l’épicentre économique de la métropole.
Soyons clair : le but de la manifestation sera de perturber autant que possible les activités commerciales habituelles de ce secteur de la ville. Cette manifestation vise à déranger l'ordre établi, car c’est le but de toute manifestation digne de ce nom. Pour nous, une manifestation est la représentation du potentiel révolutionnaire des classes exploitéEs et oppriméEs, comme l’insurrection en est l’explosion localisée, et la grève générale illimitée le déploiement à grande échelle.
Nous ne communiquerons pas notre itinéraire à l’avance. Pour tout dire, aucun itinéraire ne sera déterminé à l’avance. Nous ne demanderons pas la permission aux maires, ni aux ministres, ni aux chefs de police. Nous ne dirons pas s’il vous plaît, ni merci. Nous ne demanderons pas pardon.
La seule chose qui nous reste à dire aux crapules capitalistes et aux milices violentes qui les défendent ici comme ailleurs, c’est « Ya basta ». Nous ne collaborerons plus.
Ceci n’est pas une menace, c’est une promesse.
Depuis 2008, des coalitions ont organisé des manifestations autonomes du 1er mai, et depuis 2010, c'est la CLAC qui coordonne l'organisation d'un 1er mai anticapitaliste. Nous ferons ici un bref survol des raisons stratégiques originelles qui ont mené à un 1er mai autonome1, des raisons pour lesquelles, selon nous, une telle manifestation doit être organisée malgré la répression et, finalement, des avantages de s’intégrer à la manifestation syndicale.
Assemblée publique en vue du 1er mai 2015
14 avril
18:00 - 21:00
Au CÉDA
2515, rue Delisle, Montréal
https://www.facebook.com/events/1099979340028299/
Venez prendre la parole et venez nous parler de la mobilisation prévu dans vos secteurs d'activités le 1er mai!
Ceci est un appel à tous et toutes, syndicats, travailleurs et travailleuses, étudiants et étudiantes, groupes communautaires et autres sympathisant.es à la cause de la journée de perturbation et de grève générale du 1er mai. L'objectif de cet événement vise à créer un espace de discussion ouvert pour motiver, se mettre en lien, se tenir aux faits et donner des idées aux gens qui ne savent pas trop comment faire le 1er mai 2015.
Faisons du 1er mai un moment historique pour le Québec et le début d'un grand mouvement de contestation.
On lâche rien !
Ouverture des portes 18h00
Début de l'assemblée 18h30
https://grevecontrelausterite.wordpress.com/2015/03/07/12-facons-de-fair...
Ceci est une invitation du Popir Comité-Logement et de la Coalition du 1er mai 2015
Depuis de nombreuses années, on nous dit qu’il faut se serrer la ceinture, que le gouvernement doit sauver l’économie, qu’il faut rembourser la sacro-sainte dette et qu’il nous faut absolument prendre des mesures d’austérité. Durant ce temps, c’est dans nos conditions de vie qu’ils ont coupé. Alors que les grandes entreprises et les plus riches de notre société ne cessent d’augmenter leurs profits, nous, au bas de la pyramide sociale, on a de la difficulté à joindre les deux bouts.
Parmi les nombreuses conversations téléphoniques des boss de la FTQ obtenues par écoute électronique qui ont été présentées à la commission Charbonneau, se trouve cet échange croustillant capté le 1er mai 2009 entre Michel Arsenault et un de ses acolytes, Gilles Audette :
- À l’intention des médias-
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Montréal, le 2 mai 2014 - En dépit d’un degré de répression absurdement disproportionné, la Convergence des luttes anticapitaliste (CLAC-Montréal) a réussi à prendre la rue ce 1er mai, à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses. Un plan avait été conçu pour permettre qu’une manifestation ait lieu coûte que coûte.
Tel qu’anticipé, un premier contingent d’une cinquantaine de personnes a été immédiatement encerclé à proximité du point de rendez-vous officiel de la manifestation, au coin de rues Ontario et Papineau, dès 18h. Toutefois, un deuxième départ avait été prévu par la CLAC à partir du métro Papineau à 18 h 15. Ce deuxième contingent, à peu près de la même taille que le premier, a pu marcher une dizaine de minutes avant d’être intercepté à son tour au coin des rues Sainte-Catherine et Plessis.
Dans le cadre de sa campagne de mobilisation pour la manifestation anticapitaliste du 1er Mai, la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) a concocté une courte vidéo pour rappeler à notre mémoire les origines de cette Journée internationale des travailleuses et travailleurs. Des États-Unis au Québec, en passant par l'Europe, vous en (re)découvrirez les racines radicales que les syndicats corporatistes d'aujourd'hui voudraient bien nous faire oublier.
Cette vidéo se veut également un avant-goût d'un long métrage que nous préparons. Nous avons interviewé une dizaine de militantes et militants sur des enjeux aussi divers que la critique du travail, les causes et les conséquences de la quasi-disparition du syndicalisme de combat, le colonialisme et les luttes autochtones, le syndicalisme étudiant, la
critique féministe du capitalisme et l'intersectionnalité des luttes.
Alors comme on dit, stay tuned !
La CLAC
Voir aussi:
- Un aperçu historique du 1er mai anticapitaliste à Montréal
- Tract: Pourquoi nous prenons la rue le 1er mai
Quand: le 27 avril, at 14:00
Où: Parc Hochelaga (coin Davidson et La Fontaine)
Le IWW Montréal et la CLAC vous invitent à un après-midi de fabrication de bannières et de pancartes pour les manifs du 1er mai.
Suivra ensuite, à 17h, un BBQ dans le parc.
Cette tradition trouve son origine dans le mouvement ouvrier nord-américain de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le 1er mai 1886, un mouvement de grève générale revendiquant la journée de huit heures est lancé dans plusieurs villes américaines.
Montréal, le 1er mai 2013 – Pour la sixième année consécutive, la Convergence des luttes anticapitalistes de Montréal a organisé une manifestation anticapitaliste à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses du 1er mai.
La manifestation a quitté l'hôtel de ville de Montréal à 18h avec l'objectif de se rendre au tristement célèbre club privé 357C, dit le club des crosseurs.
Le SPVM, police politique au service de l'élite politico-financière corrompue, a une fois de plus empêché la population d'exprimer son ras-le-bol des injustices et des abus, en utilisant une force disproportionnée. Encore une fois, il a décidé arbitrairement de brutaliser et de criminaliser plus de 400 personnes personnes dont le seul délit était de contester l'ordre établi étouffant. Le règlement P-6 n'est qu'un prétexte pour faire taire toute dissidence.
Les mesures d’austérité actuellement mises de l'avant, tant par le gouvernement fédéral que provincial (telles que
les réformes de l’assurance-chômage et du régime d'aide sociale), démontrent clairement que les détenteurs du pouvoir politique ne sont que les exécutants des intérêts capitalistes, qu'ils défendent bec et ongles au détriment
des droits sociaux acquis de haute lutte au cours de l'histoire par la classe ouvrière et les laisséEs-pour-compte.
En ce 1er mai, la CLAC voulait parcourir la distance symbolique qui sépare l'hôtel de ville de Montréal du club privé 357C. Ce repaire de crosseurs représente spectaculairement la « culture » du secret et le chevauchement de la classe possédante, de la classe politique et du crime organisé.
Selon Emma Smith, coporte-parole de la CLAC, « pour justifier l’exploitation et l’injustice, les élites ont toujours opéré sur le mode du mensonge, de la corruption, de la manipulation et de la violence. La collusion, le copinage et les magouilles de toutes sortes ne sont pas l’exception : se sont les règles élémentaires du jeu capitaliste ».
Dans ce contexte de polarisation des intérêts de classe, il n’est pas étonnant que les gouvernements se votent des lois pour faire taire la contestation populaire et réprimer quiconque entend perturber l’ordre politique et économique dominant. L'insistance des élus municipaux (et au premier chef du très corrompu parti Union Montréal) à maintenir le liberticide règlement municipal P-6 n’est que le dernier exemple de ce ressac répressif.
« Historiquement, le 1er Mai a toujours été une journée internationale de revendication et de lutte à caractère anticapitaliste. La CLAC se positionne résolument en continuité avec cette fière tradition de lutte populaire et
ouvrière », conclut William Tremblay, l'autre coporte-parole de la CLAC.
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Ceci est un appel À PARTICIPER EN GRAND NOMBRE à la manifestation anticapitaliste annuelle organisée à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs et travailleuses.
C'est aussi un appel aux actions autonomes...
Le 1er mai, ça dure 24 heures !
ON S'INVITE AU CLUB SÉLECT 357C !
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