La Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) vous invite à la manifestation anticapitaliste du 1er mai. 🦝 Cette année encore, les raisons de manifester ne manquent pas! En effet cette année, l'État et le capital ont multiplié les attaques contre les locataires, les queers, l'écologie, les gazaouis et les travailleur·euse·s.
Vous êtes invité-e-s au lancement de “Mauvais coup", le journal officiel de la CLAC pour le 1er mai 2023. Le tout se passera au Centre Social Anarchiste de l'Achoppe le 30 mars à partir de 19:00.
Au menu: Présentation du journal suivie d'interventions des groupes Ben Trop Cher! et SLAM-MATU, qui y ont collaboré, activités ludiques et musique militante!
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Y’all are invited on March 30th to the launch of “Mauvais coup”, the 2023 edition of the CLAC’s journal May 1st. The event will be held on March 30, at the Achoppe anarchist social center, beginning à 7PM.
There will be a presentation of the journal, interventions by Ben trop cher! and SLAM-MATU who collaborated in the journal, fun games and activist music!
We will also distribute posters and flyers for the mayday anticapitalist demo.
Rejoignez-nous dans le CONTINGENT ANTICAPITALISTE à 17h30 au Métro Verdun (coin Willibrord et Verdun) et pour la MANIFESTATION ANTICAPITALISTE à 19h au Parc Madeleine Parent (Métro Charlevoix).
Toutes les dernières infos pour la manif ! Les contingents, les autres événements le premier mai, les endossements et plus encore !
La journée internationale des travailleuses et travailleurs du 1er mai approche à grand pas et cette année encore la Convergence des Luttes Anticapitalistes (CLAC) appel à un rassemblement à Tio'tia:ke (Montréal). Cette année, pour la 15e édition de la manifestation anticapitaliste, il tombait sous le sens de choisir les thématiques anticoloniales et écologistes. Parce que le capitalisme est un système colonial et écocidaire, il est la guerre!
En vue de la manifestation, nous avons cru pertinent de (re)partager diverses ressources mises sur pied au cours des dernières années par la CLAC et leurs alliéEs. Nous voulons encourager le partage des connaissances pratiques et nourrir un sentiment de sécurité collective dans les rues à l'occasion de cette journée. Nous souhaitons également que chacunE puisse éprouver du plaisir et trouver satisfaction et excitation dans la manif. Notre bien-être, notre joie et notre sécurité en manifestation ne dépendent pas de la police, bien au contraire et c'est en arrivant préparéEs, confiantEs en nos moyens et déterminéEs que nous pourrons faire avancer nos idéaux pour un monde meilleur!
La Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) dénonce la répression brutale de sa manifestation encore cette année. En effet, le SPVM a procédé, fidèles à leurs habitudes, à des arrestations injustifiées et violentes. Les policiers y sont allé de coups de matraques et de gaz lacrymogène pour faire taire la population qui en a assez de se faire exploiter chaque jour pour enrichir des bourgeois·e·s nauséabond·e·s et leurs compagnies qui profitent de la COVID-19. Plusieurs personnes on été blessées et les policiers ont même détruit le cellulaire d'un·e participant·e.
La pandémie que nous traversons nous précarise tou·te·s et met en évidence des injustices graves. La relance souhaitée par les dirigeant.e.s est une relance qui ne s’adresse pas à nous. Elle ne s’adresse pas aux artistes et autres personnes qui ne génèrent pas assez de profit pour mériter d’exister. Elle ne s’adresse pas aux les travailleur.euses du sexe, dont l’existence même est criminalisée. Cette relance ignore les personnes en situation de handicap, les marginalisé·e·s, celleux avec des problèmes de santé mentale. La relance dont ils parlent, elle est pour les pétrolières, pour les Bombardiers, pour les tizami·e·s comme Guzzo, mais elle n’est pas pour nous. Laisser les gouvernements nous sauver de la crise qu’ils ont eux et elles même créées à travers les coupures en santé, à travers leurs vies de « snowbirds », serait accepter la mort. Ce que nous devons relancer, ce n’est pas l’économie, mais les luttes pour nos droits et la fin de l’exploitation capitaliste.
Le 1er mai dernier, comme chaque année depuis plus d'un siècle, c'était la Journée internationale des travailleuses et travailleurs. Malgré le confinement, plusieurs personnes ont pris action pour redécorer la ville. La situation peut sembler sombre, mais il y a quand même quelques points positifs malgré tout.
L'air de nos villes est plus pur qu'il ne l'a été depuis au moins un siècle. La consommation pétrolière ralentit en même temps que la production de gaz à effet de serre. Pour beaucoup de gens, le confinement forcé est un moment de revoir notre relation malsaine avec le travail dans cette société capitaliste hyperperformante et hyperproductive.
En cette période de pandémie, le capital tue plus que jamais. Les travailleur-euse-s sont laissé-e-s sans équipement dans les hôpitaux. Le confinement s’abat sur la population parce que les gouvernements ont fait trop peu trop tard. Les riches propriétaires qui ont ramené le virus avec elleux s'insurgent d'une grève des loyers que leurs locataires n'ont pas le choix de faire, faute d'argent. Les personnes qui vont mourir sont les plus vulnérables, des commis dans les épiceries aux livreur-euse de nourriture, en passant par les prisonnier-ère-s, les sans-abris et les sans papiers, pendant que les plus à l’aise travaillent de la maison. Malgré tout, la distanciation sociale reste une manière importante de réduire le nombre de personnes infectées, et c’est pourquoi NOUS NE NOUS RASSEMBLERONS PAS PHYSIQUEMENT POUR LA MANIFESTATION DU PREMIER MAI. Cependant, nous essaierons de rendre la résistance le plus visible possible, malgré le contexte difficile.
Le 1er mai est né de luttes ouvrières menées par des immigrant-e-s. Elles ont eu lieu sur ce continent il y a plus de cent ans. Aujourd'hui, l'impérialisme capitaliste globalisé a créé des conditions qui forcent des millions de personnes à laisser leur maison pour trouver un refuge et tenter de survivre. Ces millions de personnes sont placées dans des situations d'extrême vulnérabilité, créant une population sans statut et exploitable. D'ailleurs, selon un article du Devoir publié aujourd'hui, le risque de subir des accidents de travail causant des blessures graves ou la mort est deux fois plus élevé pour les travailleuses et travailleurs étranger-ère-s.
Hier comme aujourd'hui, ils sont riches parce qu'on est pauvres.
Les maîtres financiers de l'Occident et sept de leurs pantins politiques se rencontrent cette année à la Malbaie. Ils vont se battre pour continuer l'exploitation des pays du Sud et le pillage des ressources naturelles. Le G7 sera un beau cirque, financé à même notre exploitation. Financé par ceux et celles qui s'échinent au travail, par les coupes dans nos programmes sociaux, dans l'éducation, dans la santé, dans la dignité humaine. Un cirque qui encouragera le travail gratuit fourni par nos stages non rémunérés, qui supportera les profits faramineux des promoteurs immobiliers qui nous chassent de nos quartiers, qui fera la promotion d'un statu quo immoral. Impérialisme et colonialisme seront célébrés, aux dépens de ceux et celles qui produisent la majorité de la richesse.