Anti-capitalism / Anticapitalisme


Cet article a été écrit par et pour des descendant-e-s de colons engagé-e-s dans les luttes anticapitalistes contemporaines dans le but d'encourager les analyses anticoloniales au sein de nos réseaux.

Le capitalisme sur ce continent a commencé dès la colonisation génocidaire des peuples autochtones et la dépossession de leurs territoires par les État-nations européens, principalement la France et l'Angleterre. L'objectif principal de cette colonisation était de contrôler le territoire pour en extraire les ressources naturelles et y établir des colonies. Par ce processus de colonisation, les hommes européens en position de pouvoir ont répandu leur société patriarcale, chrétienne et militaire au sein de ce qui est maintenant devenu un système global.

Dans cette situation de crise mondiale, où tout ne tient qu'à un fil, les politiciens et PDG s'arrangent pour rassurer les marchés. C’est ainsi que se multiplient les accords économiques, qui garantissent aux investisseurs des rendements sans cesse croissants puisqu’ils permettent aux entreprises de faire ce qu'elles veulent, où elles veulent.

Partout dans les pays occidentaux, la réponse à la crise de 2007 a été l’austérité. Ce fut un échec retentissant : la compression des dépenses publiques a entraîné une augmentation de la pression sur les populations, menant à une grande vague de mécontentement populaire, entre autres, en Espagne, en Grèce, en Irlande. La même chose se produit au Canada, mais il faut juxtaposer les politiques fédérales et provinciales pour comprendre l’ampleur de l’austérité. Les coupures du fédéral sont assez grandes pour inquiéter même les agences de notation. Même chose du côté provincial, où l’on augmente toutes les formes de taxations non progressives : Hydro-Québec, frais de scolarité, taxe sur les cigarettes et l’alcool. Mais est-il possible de lutter contre l’austérité d’une manière qui nous libère réellement et durablement ?

Éditorial - C pour crosseurs, crapules, charognes, capitalistes...
Pourquoi nous visons le club 357C pour le 1er mai


Entre l’Hôtel de ville de Montréal et le club privé situé au 357 Rue de la Commune Ouest (Club 357C), il y a exactement 1,2 kilomètres. Plus ou moins 1 200 pas. Tout au plus 10 minutes de marche à une cadence normale. Moins de cinq minutes en limousine.

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