Grand-Prix

Montréal, le 11 juin 2012 -- Depuis jeudi soir (le 7 juin 2012), plusieurs super-larbins du Capital, tel que Jean Charest, l'ancien sous-fifre québécois de Stephen Harper, Michaël Fortier, et Robert Poëti, le verrat à la retraite recyclé en porte-parole des grosses polices, ont affirmé « ne pas comprendre » que l'on puisse vouloir perturber un événement de «charité» comme le gala d'ouverture du Grand Prix, ostensiblement organisé au bénéfice des fondations des hôpitaux Sainte-Justine et Sacré-Coeur.

Montréal le 11 juin 2012 -- Ces derniers jours, plusieurs super-larbins du capital se plaignent de l'image qui est projetée de Montréal sur la scène internationale.

Quelques commentaires s'imposent.

Durant les trois derniers mois, nous avons vu la grève étudiante évoluer en une grande révolte sociale. Il est clair que l'enjeu n'est plus seulement les frais de scolarité. Maintenant, le Grand Prix s'en vient, et l'élite économique profitant de ce spectacle vont à un gala dans le quartier voisin, la Petite Bourgogne. Ceci arrive durant l'intensification de la gentrification de St-Henri, durant la mise en place de budgets d'austérité par le gouvernement et l'augmentation des pouvoirs discrétionnaires des forces policières.

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