Pour publication immédiate
Montréal le 1er mai 2011 - Pour la quatrième année consécutive, plus de 1 200 manifestant(e)s ont marché dimanche dans les rues du centre-ville de Montréal, dans le cadre de la Journée internationale des travailleurs et des travailleuses. La manifestation, organisée par la Convergence des luttes anticapitalistes Montréal (CLAC-Montréal), visait à dénoncer le système capitaliste, principal générateur d’exploitation et de pauvreté dans le monde.
[ Version originale: http://www.warriorpublications.com/?q=node/112 ]
21 mai 2010
Territoire Coast Salish occupé
[Vancouver, Canada]
L'attentat à la bombe incendiaire du 18 mai 2010 contre une succursale de la Banque royale du Canada à Ottawa était une action clairement anticapitaliste et anticolonialiste. Cette action a provoqué de fortes réactions partout au pays et éveillé la colère de l'État. Autant comme acte de sabotage que comme acte de propagande, cette attaque est une réussite : la banque a été presque entièrement détruite et le fait que la RBC finance les sables bitumineux a été rappelé une nouvelle fois à l'attention du public.
On nous martèle depuis déjà beaucoup trop longtemps les formules milles fois répétées de ce discours vide nous demandant une croyance aveugle en les vertus du dogme de la croissance économique, selon lequel le capitalisme allait apporter le développement et le mieux-être pour tous et que les pays dits « sous-développés » parviendraient un jour à jouir de ses bienfaits, comme l’avaient réussi les pays industrialisés. « Il faut d’abord créer la richesse pour ensuite la distribuer » disait-on. Ah oui…mais jusqu’à quand ?!
Grand moment dans l’histoire du Canada. Du 25 au 27 juin, à Toronto, se réuniront les grands phallus de ce monde (bon, il y a bien un ou deux vagins dans le tas, mais certes pas une majorité) dans le cadre d’un Sommet du G20, ce caucus des pays les plus riches qui se sont autoproclamés les bienfaiteurs de ce monde. Au-delà du fait que personne ne les ait choisis pour s’occuper, seuls, du sort du monde, le G20 n’a aucune légitimité politique.
En Occident, les manifestations contre les grands sommets officiels ont souvent été brutalement réprimées au fil des dernières années. Il semble que les élites n’apprécient guère que la mise en spectacle de leur puissance soit perturbée par des agitatrices et des agitateurs qui contestent leur légitimité. Mais cette réaction violente ne suffit pas, bien au contraire, à saper la volonté des forces anticapitalistes, anti-impérialistes et antipatriarcales, qui se mobilisent dès que les élites organisent un nouveau sommet.
[Un texte de fond publié en 2002 suite au 6e congrès d'Alternative libertaire]
http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article164