À travers cette lutte en solidarité, c'est devenu évident qu'en tant que communauté radicale, on se doit de se tenir en solidarité avec les kanien'kehá:ka kahnistensera.
Parce que ces militantes traditionalistes de Kahnawa:ke se battent depuis les cinquantes dernières années pour défendre la souveraineté de leur peuple.
MISES À JOUR
Prochaines étapes pour les actions directes anti-coloniales contre le projet New Vic de McGill
Le campement installé le 10 octobre contre les travaux d'excavation à venir de McGill a été évincé par la police mardi avant-midi. Il y a actuellement de l'équipement d'excavation sur le site, des clôtures sont en train d'être érigées, et le travail devrait commencer le 12 octobre par la firme d'archéologie Arkéos, engagée par McGill. Bien qu'elle soit censée étudier les vestiges archéologiques autochtones, la société Arkéos n'a eu aucune discussion avec les Mères Mohawk et n'est pas équipée pour mener une enquête médico-légale sur des tombes non marquées. Veuillez leur envoyer autant d'appels téléphoniques, de courriels et de télécopies que possible dans les prochaines 48 heures pour leur faire savoir que ces travaux ne devraient pas avoir lieu sans la participation directe des Mères Mohawk et qu'Arkéos devrait se retirer du projet.
Le dimanche 11 septembre à midi au A-M050 à l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Alors que les attaques des différents corps policiers contre les peuples autochtones qui défendent les derniers pouces de leurs territoires continuent, nos gouvernements annoncent en grande pompe l’accueil de la COP15 sur la biodiversité du 7 au 19 décembre à Tio'tia:ke (Montréal), conférence où les États membres de l'ONU discutent de leurs politiques environnementales. L’hypocrisie est à son comble alors que la crise est à nos portes.
Le 27 novembre, à 14h, au coin Dorchester/Greene (métro Atwater), la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC) appelle à une manifestation en solidarité avec le peuple Wet'suwet'en de Colombie-Britannique, qui combat l'état colonial canadien.
Toutes les dernières infos pour la manif ! Les contingents, les autres événements le premier mai, les endossements et plus encore !
Ce texte vise à aborder quelques enjeux contemporains dans le Gespe’gewa’gi (la soi-disant Gaspésie) - un des sept districts du Mi’gma’gi, territoire traditionnel mi’gmaq non-cédé. Avant de commencer, soulignons quelques éléments. Nous (les auteurs) sommes des colons blancs qui bénéficions directement ou indirectement des différentes formes d’exploitation passées et présentes sur le Gespe’gewa’gi; bien que nous abordions certains enjeux vécus entre autres par les communautés mi’gmaq, nous ne pouvons parler en leur nom, ni prétendre comprendre entièrement leurs perspectives, ni les considérer comme des blocs homogènes. Enfin, bien que nous nous concentrions sur le Gespe’gewa’gi, l’assise territoriale des Mi’gmaq aux soi-disants Nouveau-Brunswick et Nouvelle-Écosse fait en sorte que certains enjeux dépassant le simple cadre de la Gaspésie mériteraient un traitement distinct.
20 août 2021 — Rapport et analyse sur le blocage en cours à Fairy Creek contre l’exploitation forestière.
Territoire Pacheedaht non cédé. Soi-disante “Île de Vancouver”, soi-disante “Colombie-Britannique”, soi-disant “Canada”.
Nous faisons partie du collectif Projet accompagnement solidarité Colombie. Nous sommes féministes, à l’étroit dans les moules qui nous sont imposés. Nous sommes majoritairement blanc·hes, habitant·es de territoires voués à la destruction, de territoires tâchés du sang de la colonisation, qui se poursuit encore. Nous constatons, subissons, dénonçons et, malgré tout, participons, aux rapports de domination qui façonnent nos communautés, les sociétés humaines, nos vies.
Dans un article relatant son arrestation dans le Yintah, alors qu’elle couvrait la défense du territoire et l’intervention de la police coloniale, la journaliste Amber Bracken du Narwhal se rappelle que les travailleurs du chantier CGL saluaient les camions de la GRC remplis des arrêté·e·s autochtones et de leurs allié·e·s.1 On comprend sans difficulté pourquoi de larges pans de cette sous-classe2 de travailleurs doivent être antipathiques aux politiques anticoloniales ou de la décroissance: ces politiques s’opposent à des projets qui permett
« There is a huge opportunity here, this relationship & allyship between indigenous warriors and anarchists. Combining those two groups particularly is a really powerful move against the State and a really powerful voice that we can have together » – Sleydo, du clan Gidim’ten