La pandémie que nous traversons nous précarise tou·te·s et met en évidence des injustices graves. La relance souhaitée par les dirigeant.e.s est une relance qui ne s’adresse pas à nous. Elle ne s’adresse pas aux artistes et autres personnes qui ne génèrent pas assez de profit pour mériter d’exister. Elle ne s’adresse pas aux les travailleur.euses du sexe, dont l’existence même est criminalisée. Cette relance ignore les personnes en situation de handicap, les marginalisé·e·s, celleux avec des problèmes de santé mentale. La relance dont ils parlent, elle est pour les pétrolières, pour les Bombardiers, pour les tizami·e·s comme Guzzo, mais elle n’est pas pour nous. Laisser les gouvernements nous sauver de la crise qu’ils ont eux et elles même créées à travers les coupures en santé, à travers leurs vies de « snowbirds », serait accepter la mort. Ce que nous devons relancer, ce n’est pas l’économie, mais les luttes pour nos droits et la fin de l’exploitation capitaliste.
Ce texte est originellement paru en anglais
L’écofascisme est une idéologie qui fusionne le néo-fascisme et l’écologisme. Les écofascistes partagent plusieurs des mêmes préoccupations qu’ont les environnementalistes de la gauche radicale, c’est-à-dire la protection de la Terre et des animaux face à la destruction écologique résultant du capitalisme. La différence entre les deux positions, bien sûr, c’est que les écofascistes visent à atteindre ces objectifs en utilisant des tactiques basées sur des principes provenant du racisme et de la suprématie blanche.
L’intersectionnalité est désormais mentionnée à peu près partout dans la littérature en science sociale. Ledit concept illustre généralement une relation d’interdépendance entre des situations génériques et comment différents systèmes d’oppressions peuvent s’imbriquer. Au contraire, par l’histoire du concept, l’intersectionnalité montre plutôt qu’il s’agit d’un outil analytique développé explicitement afin de trouver une manière d’arrimer les critiques du capitalisme, du patriarcat et du racisme au sein d’un ensemble compréhensible. C’est pourquoi une telle critique est si importante pour la lutte environnementale.
Les personnes racisées sont victimes de nombreuses discriminations. Par exemple, le revenu moyen des personnes rapportées comme minorités visibles dans le recensement de 2016 est de 30% inférieur à celui des personnes blanches. D’autres manifestations incluent le fait que les usines polluantes et les dépotoirs se retrouvent fréquemment sur des territoires regroupant des populations racisées et autochtones. On pourrait penser que le développement capitaliste préfère simplement les territoires habités par des personnes plus pauvres, mais la richesse n’explique pas tout. La réalité est que le développement capitaliste sert souvent de prétexte pour des politiques racistes. [1]
L’impression de consommer anormalement se base toujours sur une comparaison avec notre entourage. Toutefois, la consommation, comme la production des biens et services dépend des infrastructures de transport et de communication. Ces infrastructures sont développées à coups de milliards chaque année, aux dépens des communautés et des écosystèmes. Il devient donc important de penser aux étapes de colonisation du territoire pour remettre notre consommation en contexte.
En raison de la situation actuelle, la journée d'ateliers "Écologie, anticapitalisme et résistance" qui était prévue le samedi 28 mars prochain au SCPA est reportée à une date ultérieure. La date sera annoncée lorsque nous saurons mieux ce que l'avenir nous réserve.
La lutte contre les changements climatiques doit déborder de son lit. Elle doit aussi combattre le système de frontières qui valorise certaines vies plus que d'autres. Elle doit renverser le capitalisme qui cherche toujours à produire plus. Elle doit combattre la construction de la prison pour migrantEs à Laval dans laquelle des enfants grandissent derrière des barreaux. Elle doit se battre contre l'impérialisme qui permet que les pays du sud produisent pour une bouchée de pain les biens que nous consommons. Elle doit combattre la suprématie blanche, qu'elle prenne la forme de milices néo-fascistes, de chroniqueurs conservateurs ou de gouvernements coloniaux se déclarant souverains de territoires autochtones non-cédés. Elle doit combattre ceux et celles qui bénéficient de l'empoisonnement des terres et de l'exploitation de nos frères et sœurs.
Le 1er mai est né de luttes ouvrières menées par des immigrant-e-s. Elles ont eu lieu sur ce continent il y a plus de cent ans. Aujourd'hui, l'impérialisme capitaliste globalisé a créé des conditions qui forcent des millions de personnes à laisser leur maison pour trouver un refuge et tenter de survivre. Ces millions de personnes sont placées dans des situations d'extrême vulnérabilité, créant une population sans statut et exploitable. D'ailleurs, selon un article du Devoir publié aujourd'hui, le risque de subir des accidents de travail causant des blessures graves ou la mort est deux fois plus élevé pour les travailleuses et travailleurs étranger-ère-s.
Quand on regarde une carte du monde, on voit que tous les territoires sont assignés à des États. Le côté idéologique de la chose ressort lorsqu’on pense au fait que ces cartes sont statiques, alors que la colonisation du territoire canadien, elle, est bien dynamique. Des pipelines aux barrages qui montent toujours plus au nord, une carte qui présenterait l’évolution des territoires effectivement occupés par les populations autochtones et les populations coloniales clouerait le bec à ceux et celles qui prétendent que le colonialisme est terminé.
Le 12 novembre dernier, plus de 168 groupes de divers horizons se sont unis pour appeler à une grande manifestation contre la haine et le racisme. Plus de 2000 personnes ont pris la rue pour s’opposer au racisme, à l’extrême-droite et pour dénoncer la montée d’un discours xénophobe dans l’espace public québécois, tout en revendiquant une société sans frontière, solidaire et inclusive.
Hier comme aujourd'hui, ils sont riches parce qu'on est pauvres.
Les maîtres financiers de l'Occident et sept de leurs pantins politiques se rencontrent cette année à la Malbaie. Ils vont se battre pour continuer l'exploitation des pays du Sud et le pillage des ressources naturelles. Le G7 sera un beau cirque, financé à même notre exploitation. Financé par ceux et celles qui s'échinent au travail, par les coupes dans nos programmes sociaux, dans l'éducation, dans la santé, dans la dignité humaine. Un cirque qui encouragera le travail gratuit fourni par nos stages non rémunérés, qui supportera les profits faramineux des promoteurs immobiliers qui nous chassent de nos quartiers, qui fera la promotion d'un statu quo immoral. Impérialisme et colonialisme seront célébrés, aux dépens de ceux et celles qui produisent la majorité de la richesse.
11AM au parc Place D'arme (Coins Place d'Armes et Notre-Dame)
Salut !
Nous contactons des groupes et des personnes alliéEs de partout au soit-disant Canada parce que nous voulons organiser un 1er juillet anticolonial 2017 à Montréal, et nous vous proposons de le faire aussi dans votre ville pour qu’il y ait des manifestations, des événements, des perturbations et des actions anticoloniaux à travers le Canada.
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C'est un rendez-vous à la place Pasteur, rue St-Denis (entre Ste-Catherine et Maisonneuve), le jeudi 11 août à 18h !
Car, pour la première fois, le Forum social mondial a lieu dans un pays du Nord. Cette tournée du forum à Montréal est une opportunité historique de voir l’envers de la médaille : plutôt que de constater l’appauvrissement et l’exploitation des pays du sud, les participant-e-s pourront observer l’enrichissement et la décadence des pays du Nord.
Le 1er mai 2006, des millions de travailleurs et travailleuses migrantEs sont descendues dans les rues dans plusieurs villes des États-Unis à l’occasion d’une action concertée intitulée « A day Without Immigrants » (une journée sans immigrants).