Tract distribué lors des différentes manifestations de l'automne 2023
C'est l'fun de vous voir manifester! On écrit ce document parce que les politiques des gouvernements nous forcent à marcher souvent pour dénoncer les injustices et plein de mouvements s'activent. Ça brasse pas mal dans plein de secteur de la société; ça faisait longtemps qu'on avait pas vu autant de manifs aussi populeuses, des grèves, des blocages et des actions directes aussi fréquentes. C'est une opportunité exceptionnelle de rejoindre des luttes conviviales et combatives, si vous avez le temps et l'énergie. C'est non seulement plus d'opportunités de faire du trouble à Legault et à Trudeau, mais une manière de créer des liens entre les luttes, de s'informer, de créer des solidarités et de trouver des gens qui nous ressemblent. C'est pour ca qu'on vous présente d'autres luttes qui se passent entre autres à Montréal.
La police comme les prisons sont des institutions qui ont été mises en place pour maintenir un ordre social capitaliste et raciste. Que ce soit à la suite des commission d’enquête sur la SQ après la crise d’Oka ou celle survenu après la grève étudiante de 2012, on trouve toujours les recommandations de restructurer les organisations ou de réévaluer l’utilisation de tel ou tel type d’arme. Pendant que la liste des victimes des services de police et des prisons s’allonge au Québec comme ailleurs, on agite encore l’idée des enquêtes et des réformes. Pire, certain-e-s demandent plus de formation ou des gadgets technologiques comme des caméras, qui n’auraient pour seul effet que d’augmenter le budget des services de police. Si la crise américaine actuelle nous a appris quelque chose, c’est que les caméras ne servent à rien : La mort d’Ahmaud Arbery a été filmée, mais c’est seulement quand la population s’est soulevée contre les policiers, les procureurs et les juges qui ont essayé de balayer la cause sous le tapis que les meurtriers ont été arrêtés. La mort de George Floyd a été filmée, mais c’est seulement après trois jours de manifestations que des accusations ont été portées, d’abord sur un seul des policiers impliqués. L’impunité totale des services de police et l’injustice massive du système carcéral ne se régleront pas par une enième réforme de plus. Cette impunité se doit d’être répondue par l’abolition de ces institutions.
L’expression « Centre social » est souvent utilisée dans nos milieux pour désigner des espaces très différents. Cette utilisation arbitraire contribue à nourrir une confusion sur la nature de ces lieux, de leurs activités, et de leurs modes d’organisation. Disons-le tout de suite, l’utilisation d’un espace comme lieu d’organisation politique et culturelle ne transforme pas le bâtiment en centre social. L’Achoppe et le Dira sont des espaces d’organisation, mais ne se retrouvent pas actuellement dans cette définition.
À travers cette lutte en solidarité, c'est devenu évident qu'en tant que communauté radicale, on se doit de se tenir en solidarité avec les kanien'kehá:ka kahnistensera.
Parce que ces militantes traditionalistes de Kahnawa:ke se battent depuis les cinquantes dernières années pour défendre la souveraineté de leur peuple.
L'appel lancé par les zapatistes, deux ans après leur soulèvement armé dans les montagnes du sud du Mexique, a renouvelé l’idée d’une Internationale dans les années 1990. C'est de cette Première rencontre intercontinentale pour l’humanité et contre le néolibéralisme, qui s'est déroulée au Chiapas en 1996, qu'a émergé la « nébuleuse Internationale » se définissant comme : « Un réseau collectif de toutes nos luttes et résistances particulières ». Rappelons que le soulèvement zapatiste a eu lieu le 1er janvier 1994, date d'entrée en vigueur de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). Les manifestations de cette Internationale de la résistance prendront dès lors comme cibles les accords économiques et les sommets des élites de ce monde.
Tous les quatre ans, on nous envoie aux urnes pour remanier le cirque
des capitalistes en chef: quand le parti s'est trop fait prendre à piger dans les fonds publics, ses marionnettes vont se cacher dans les grandes firmes d'avocat de Montréal1, ou sinon, elles reviennent à la politique provinciale2, au mieux elles siègent aux CA des banques3. Ces pantins se présentent comme progressistes auprès des gens de gauche, et remettent leur chapeau de cowboy pour courtiser le public du Stampede: ils suivent les même chemins et font ce qu'il faut pour qu'on pense qu'ils sont de notre bord.
Depuis 2008, des coalitions ont organisé des manifestations autonomes du 1er mai, et depuis 2010, c'est la CLAC qui coordonne l'organisation d'un 1er mai anticapitaliste. Nous ferons ici un bref survol des raisons stratégiques originelles qui ont mené à un 1er mai autonome1, des raisons pour lesquelles, selon nous, une telle manifestation doit être organisée malgré la répression et, finalement, des avantages de s’intégrer à la manifestation syndicale.
Parmi les nombreuses conversations téléphoniques des boss de la FTQ obtenues par écoute électronique qui ont été présentées à la commission Charbonneau, se trouve cet échange croustillant capté le 1er mai 2009 entre Michel Arsenault et un de ses acolytes, Gilles Audette :
Cette tradition trouve son origine dans le mouvement ouvrier nord-américain de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Le 1er mai 1886, un mouvement de grève générale revendiquant la journée de huit heures est lancé dans plusieurs villes américaines.
Montréal le 11 juin 2012 -- Ces derniers jours, plusieurs super-larbins du capital se plaignent de l'image qui est projetée de Montréal sur la scène internationale.
Quelques commentaires s'imposent.
Montréal, le 11 juin 2012 -- Depuis jeudi soir (le 7 juin 2012), plusieurs super-larbins du Capital, tel que Jean Charest, l'ancien sous-fifre québécois de Stephen Harper, Michaël Fortier, et Robert Poëti, le verrat à la retraite recyclé en porte-parole des grosses polices, ont affirmé « ne pas comprendre » que l'on puisse vouloir perturber un événement de «charité» comme le gala d'ouverture du Grand Prix, ostensiblement organisé au bénéfice des fondations des hôpitaux Sainte-Justine et Sacré-Coeur.
23 mai 2010
Les pays du G20 comptent pour environ les 2/3 de la population globale, mais il y a une énorme différence entre les standards de vie des pays riches et ceux des pays pauvres.
Au cours de la dernière décennie, environ 180 millions de personnes (presque 3% de la population mondiale) ont été forcées à migrer, et vivent à l’extérieur de leur pays de naissance.
Allocution prononcée lors du panel "Crise et résistance" du Forum social québécois, le 9 octobre 2009.
On m’a demandé de partager avec vous ma lecture de la crise, mais surtout des réponses, des actions, des pistes de solution.
Par Anna Kruzynski
Membre de la Pointe libertaire
[Un texte de fond publié en 2002 suite au 6e congrès d'Alternative libertaire]
http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article164